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Me (ah bon)
Et deux

Ca y est, je suis peut-être atteint du syndrome de l'écriture. Envie irraisonnée d'écrire.

J'aurais pas dû. Y penser. Tout à l'heure.
Sa chevelure, juste là. Quelle connerie. J'ai envie de tirer sur ses cheveux pour leur dire d'arrêter de me chatouiller les yeux.

Tout à l'heure, j'étais sur les quais. Besoin de solitude, comme tous les grands génies, n'est-ce pas. Djeun's cool jusqu'au bout des doigts, ma sacoche de communiste que j'ai achetée juste par dérision : qu'ils sont ineptes, ceux qui se réclament de ce mouvement, là, anarchistes revandicateurs, et que je te mette l'étoile rouge ça et là. Alors, pour jouer mon contradicteur sans le dire, j'en ai pris une. Pareille.  J'ai même pas vraiment compris pourquoi. Je m'auto-dérisionne. Je tousse sur mes convictions. Ne soyons pas vulgaires.
Et ouais. Comme les mouvements sont stupides, parfois. Moi compris.

Son parfum qui revient. Parce que je me souviens.
Je marche ; à gauche, l'eau grise, à droite, les murs de pierre.
Ouais, la solitude. Ce besoin toujours présent. Quoi qu'il arrive. C'est peut-être pour ça qu'elle a cru que je n'ai pas su l'aimer. Que je n'ai pas su l'aimer, peut-être. Hegel a dit que "L'amour signifie d'une façon générale la conscience de mon unité avec un autre ; si bien que je ne suis pas isolé pour moi, mais que je conquiers ma conscience et tant que renoncement à mon être pour soi."
Sauf que moi, monsieur, je m'isole pour moi. Je ne peux pas renoncer à être pour moi. Egoïsme à la con. Qui me fait vivre.
Ceux qui n'ont pas compris peuvent reprendre leur dictionnaire. Au travail.

Je me rappelle du jour où j'ai pleuré comme un con parce qu'elle est partie. En fait, non, parce que je l'ai fait partir. Les larmes dures comme des cailloux. Vas-y, fronce les sourcils, serre les dents, petit con. Elle t'aura pas.

Elle m'a eu.

Un jour je mangerai des papillons de nuits par poignées pour ne plus rien sentir.

Ecrit par Dezk, à 22:13 dans la rubrique "Actualités".

Commentaires :

  MangakaDine
MangakaDine
16-06-05
à 16:01

Tiens, je suis revenue.
Et heuuu...je sais pas pourquoi j'écris mais j'ai envie de dire pleins de choses (tiens, c'est totalement contradictoire).

Moi aussi je m'achète des trucs que je trouve ridicule sur les autres. Mais quand je les mets, tout le monde me prends au sérieux....ils comprennent rien à l'humour. Parfois, il suffit de porter une chose et le regard des autres changent dans la rue, c'est si facile de juger sur ce que l'on voit, pufff.

Moi je suis de celles qu'on lâche, mais jamais en face. C'est comme ça. Et quand je repense à eux, de près ou de loin, j'aimerais qu'ils se disent comme toi. Qu'au fond, ce n'était pas qu'ils ne m'aimaient pas....et qu'au fond, je les ai eu à leur propre jeu, un peu. En fait, c'est tout ce que j'espère. Que quand ils fassent un petit défilé de souvenirs, d'histoires anciennes, ils m'incluent. Et regrettent, en option.

Bon, je crois que je vais arrêter là hein.
BiZOo

ah et fortiche, le jeu de mots, j'aurais pas fait mieux (mais ça, personne n'en doute) 


  Dezk
Dezk
16-06-05
à 23:27

Re:

Alors, tu es revenue. Bonsoir. (encore un truc de djeun qui se veut impressionnant et posé)

Ca m'a fait sourire. (juste en coin, je garde ma superbe, as usual)
En fait, oui. "Ce n'était pas qu'ils ne m'aimaient pas." Oui. "Je les ai eu à leur propre jeu". Sauf qu'avec cette fille, ce n'était pas un jeu. C'était moi qui étais 'en danger'. Je me suis juste fait avoir par mes besoins contradictoires. Sentiment il y avait. Je n'ai juste pas pu concilier moi-même et elle.
Même si on l'a voulu.
Bref.

J'aime bien aussi qu'on pense à moi, qu'on se rappelle que j'ai partagé un chemin.
Quel amour-propre, n'est-ce pas.
Mais il en faut bien.

See you.






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